Quand la poésie s’affiche

Tout commence en 2018, lorsque je me mets à écrire, occasionnellement sur des terrasses de café, dans des trains bondés ou en escale quelque part. Sans m’en rendre compte, ces petites capsules d’écriture deviennent mon quotidien et je ne renonce à ces inspirations soudaines et que je penche dans l’immédiateté sur papier (ou sur mon téléphone pour être dans l’air du temps). Par instant alors, je cherchais à m’échapper d’un quotidien pas toujours simple.

S’échapper

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S’échapper 〰️

J’écris des chapitres parfois en quelques jours ou bien quelques semaines, entre un métro boulot dodo inquiétant et une thérapie de mon vague à l’âme par l’écriture.

Je fais des fautes mais apprends en solitaire ; montre peu mon travail, puis collectionne, en rimant, mes pensées faites des bribes de vie que je veux éterniser.

En quelques années, le sonnet et l’alexandrin sont mes « argentiques personnels » d’une vie d’un adulte qui cherche encore son enfance.

Entre découverte de l’émancipation des années de la vingtaine, entre déception et lassitude, je découvre la passion et mes premières amours.

Je lis prudemment, me dédouanant de toutes mièvreries d’adolescents mais aime replonger dans ces photographies de mon âme.

Le projet est né d’une envie de jeter la lumière sur l’encre invisible que je conservais timidement.

Dans un monde qui feint toute romance, j’aimerais mettre sur les murs un peu plus de poésie.

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